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SUNUDIASPORA

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18 février 2009

Pour le Sénégal, l'année 2008 a été mauvaise, 2009 s'annonce "difficile"

DAKAR (AFP) — Baisse attendue des transferts des émigrés, dette intérieure étouffante, ralentissement économique: l'année 2008 a été mauvaise pour le Sénégal, avec une chute de la croissance à 2,5%, mais 2009 s'annonce tout autant difficile pour la 2e économie d'Afrique de l'Ouest francophone.

 



Pour le Sénégal, l'année 2008 a été mauvaise, 2009 s'annonce

 

 

"L'année 2009 va être une année difficile pour le Sénégal, qui commencera à voir les effets de la crise financière internationale", a indiqué le représentant à Dakar du Fonds monétaire international (FMI) Alex Segura, lors d'un entretien avec l'AFP et Radio France Internationale (RFI).

"Nous commençons à voir les premiers signaux de la crise avec la baisse des transferts de travailleurs à l'étranger. La diaspora sénégalaise est très importante et les transferts jouent un rôle crucial pour la réduction de la pauvreté et pour soutenir la consommation des ménages", a-t-il ajouté.

Ces transferts officiels avaient connu une hausse importante ces dernières années, passant de 341 milliards de francs CFA (519 millions d'euros) en 2005 à 566 mds FCFA (862 M EUR) en 2007, avant de se stabiliser, légèrement à la baisse, en 2008 avec 555 mds FCFA (846 M EUR).

Mais pour 2009, ces transferts sont estimés à "seulement" 400 mds FCFA (609 M EUR) par le FMI, en raison de la récession frappant de nombreux pays occidentaux.

Cette brutale contraction des transferts devrait directement affecter le secteur des BTP, qui était ces dernières années un des plus dynamiques de l'économie sénégalaise, la plus importante de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, 8 pays) après la Côte d'Ivoire.

Historiquement très présente en France, ancienne puissance coloniale, la diaspora du Sénégal, pays pauvre de 12 millions d'habitants, s'est récemment implantée dans d'autres pays européens, notamment l'Italie et l'Espagne, ainsi qu'aux Etats-Unis.

Le Sénégal pourrait également subir une "possible baisse de l'aide publique au développement (APD)", selon M. Segura. Le Sénégal et le Mali sont les principaux bénéficiaires de l'APD de la France en Afrique subsaharienne.

Les dons au Sénégal sont déjà passés de 138 mds FCFA (210 M EUR) en 2007 à 91 mds FCFA (138 M EUR) en 2008.

Dakar devrait également voir ses exportations partir à la baisse: "Lorsque la croissance des pays développés va se ralentir, la demande des exportations des pays en voie de développement peut aussi baisser", selon M. Segura. Les produits de la mer et l'acide phosphorique du Sénégal pourraient être touchés.

Une mauvaise nouvelle pour un pays qui importe deux fois plus qu'il n'exporte, avec un déficit de la balance commerciale dépassant les 1.000 mds FCFA (1,5 md EUR).

Enfin, les investissements étrangers directs devraient également subir les effets de la crise mondiale. Emanant notamment des pays arabes, ils avaient littéralement explosé, passant de 28 mds FCFA (42 M EUR) en 2005 à un record de 152 mds FCFA (231 M EUR) en 2008.

D'importants projets, très gourmands en financements, sont en cours, notamment la modernisation du port de Dakar, une autoroute pour sortir de la capitale et un nouvel aéroport international.

Quant à la lourde dette intérieure (150 mds FCFA, soit 228 M EUR) début février, qui avait plombé la croissance en 2008, elle devrait progressivement être résorbée grâce à l'aide des bailleurs de fonds et une meilleure maîtrise des dépenses publiques.

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11 février 2009

ÉMIGRATION CLANDESTINE : Jeunes et femmes de Yarakh jouent la carte de la sensibilisation

 

Oui à l’émigration, mais non à l’émigration clandestine. C’est le slogan lancé, hier, par les jeunes et femmes de Yarakh au cours d’une journée de sensibilisation contre ce fléau, organisée avec le soutien de l’Office belge des étrangers et l’Organisation internationale des migrations (Oim).
 
Source : Le Soleil

Les jeunes et femmes de Yarakh ne veulent plus de l’émigration clandestine. Ils l’ont fait savoir et martelé hier dans leur quartier, sur la plage. Là même où prennent départ les petites pirogues de fortune. Personne n’a voulu rater ce rendez-vous de la croisade contre ce fléau des temps modernes. Dans une ambiance festive, ils ont réaffirmé leur ferme engagement de combattre l’émigration clandestine.

« Nous devons, par tous les moyens, lutter contre l’émigration clandestine », a indiqué Baye Ibrahima Guèye, président de la section locale de lutte contre l’émigration clandestine, soulignant, toutefois, que ce n’est pas de gaîté de cœur que les jeunes quittent leur pays. « Ceux qui ont pris le risque d’emprunter cette voie incertaine l’ont fait parce qu’ils n’avaient pas le choix », a fait remarquer Baye Guèye, appelant les autorités à redoubler d’efforts pour que les jeunes trouvent des occupations sur place.

Le président de la Fédération des pêcheurs de Yarakh ne pense pas autre chose lorsqu’il dit qu’il faut que le gouvernement trouve les moyens pour créer des emplois aux jeunes. Mais pour lui comme pour Yayi Bayam Diouf, c’est seulement par une solution concertée que le Sénégal réglera l’émigration clandestine. « C’est tout le monde qui doit se mobiliser pour lutter efficacement contre l’émigration clandestine », a insisté la coordonnatrice du collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine. « C’est un long processus qui nécessitera la mise en œuvre de programmes et de plans d’actions », a-t-elle renchéri, se félicitant du rôle ô combien important des partenaires au développement.

Maître d’œuvre de cette journée de sensibilisation, l’Organisation internationale des migrations (Oim), par le biais de Madani Hann, a réitéré son engagement à soutenir les associations de lutte contre l’émigration irrégulière. « Avec le Mécanisme de réaction rapide (Mrr) l’Oim a financé une trentaine de projets générateurs de revenus », a révélé M. Hann qui promet de soutenir davantage les jeunes.

La journée de sensibilisation contre l’émigration irrégulière a vu la participation des femmes de Thiaroye et de Yoff.

5 février 2009

Barsa ou Barsakkh : 4 filles et un mécanicien noyés

Les 2 pêcheurs qui conduisaient la pirogue, récoltent de lourdes peines 

L’émigration clandestine par voie maritime, continue de faire des victimes. Comme dans cette affaire où la pirogue transportait entre 25 et 30 candidats, dont quatre jeunes filles. L’embarcation avait pris départ à la plage de Yarakh, à 4 heures du matin. Destination, l’Espagne. Malheureusement, les filles et un mécanicien se sont noyés, les corps n’ont pas été retrouvés. Un drame poignant. Cependant, deux prévenus ont été arrêtés, des pêcheurs contactés par les principaux organisateurs, qui devaient leur payer 1.200.000 francs pour transporter les candidats à 100 kilomètres, où un bateau les attendait. Mais le voyage a tourné au drame.

Ils sont deux jeunes pêcheurs, âgés d’une trentaine d’années. Le nommé Modou Guèye et Abdourahmane Mbengue. Début janvier dernier, ils ont été contactés par deux organisateurs de voyage vers l’Espagne ; il s’agissait notamment, d’abord de pouvoir regrouper les candidats en un lieu, car certains se trouvaient à Yarakh où le départ devait avoir lieu ; d’autres à Kayar. Selon la version soutenue par les deux prévenus, à la barre du tribunal des flagrants délits où ils ont comparu le 3 février, poursuivis pour trois chefs d’inculpation : homicide involontaire, non assistance à personne en danger, et émigration clandestine. Arrêtés par les pandores, les prévenus se sont longuement exprimés à la barre, sur les circonstances de leur collaboration avec les cerveaux du voyage. Déclarant avoir été contactés par Khalifa Diop et un certain Cheikou, avec pour tâche d’aller chercher les candidats à l’émigration, point par point, et de les regrouper à Yarakh, car certains se trouvaient à Kayar. « Une fois cette mission accomplie, nous devions ensuite les conduire sur un bateau amarré en pleine mer, à 100 kilomètres. Notre salaire était fixé à 1.200.000 francs, une fois cette tâche accomplie», ont-ils précisé. Mais, après avoir parcouru trois kilomètres, disent-ils, on les a informés que qu’il y avait des femmes dans la pirogue, qu’elles souffraient, et que l’une d’entre elles était en train de vomir ; Car, ajoutent-ils, ébahis de voir quatre filles dans la pirogue, parmi les clandestins. « C’est au retour pour déposer les filles que la pirogue a chaviré », a déclaré Abdourahmane Mbengue. Quant à Modou Guèye, il expliquera au tribunal que compte tenu de la souffrance des filles, il a été contraint de négocier avec d’autres pêcheurs pour prendre leur pirogue, afin d’évacuer ces filles. « J’ai donné tout l’argent que j’avais, plus une chaîne en or, nous avons laissé les 25 autres candidats afin de déposer les filles, avec l’aide du mécanicien, mais à moins de deux cent mètres, la plus lourde est tombée dans l’eau à cause de la violence des vagues », dira-t-il. Et de poursuivre que, c’est au moment où il tentait de la sauver que la pirogue a chaviré. « A cet instant, j’ai saisi les trois filles qui ne pesaient pas trop lourd ; elles se sont accrochées sur mes épaules, mais la violence des vagues était telle que nous avons tous été projetés, je n’ai pas pu les récupérer, et ce fut le drame, elles se sont noyées ainsi que le mécanicien. Nous sommes revenus sur la baie à la nage, à l’aide de gilets de secours », ont-ils déclaré. C’est ainsi que les gendarmes, qui étaient sur place, les ont arrêtés, précisera Modou Guèye, avant d’ajouter avoir perdu de vue les deux organisateurs du voyage. Dans son réquisitoire, le procureur s’est appesanti sur l’homicide involontaire, et le délit de non-assistance à personne en danger. Après avoir rappelé le déroulement de la scène du voyage, le représentant du ministère public, a demandé au tribunal de disqualifier les faits en complicité ; et de prendre une sanction pour dissuader les éventuels candidats ; « car, ce délit, très grave, devrait être puni d’une peine de 10 ans, mais en l’espèce, je requiers 7 ans ferme pour complicité », a-t-il asséné. Le conseil des prévenus, Me Bassirou Ngom, fera comprendre au tribunal que les deux prévenus sont aussi des victimes, engagées par les organisateurs pour un salaire de 1.200.000 francs. « Les cerveaux ont tout bonnement disparu dans la nature, ils n’ont ni l’argent ni la liberté ; les condamner à 7 ans ferme serait trop lourd. Ils ont tout fait pour sauver les filles, en vain, néanmoins les 25 autres ont été sauvées. Je demande au tribunal de leur faire une application bienveillante de la loi », a-t-il plaidé. Au délibéré, Abdourahmane Mbengue a écopé d’une peine de 2 ans dont un an ferme. Quant à Modou Guèye, il a été condamné à 2 ans dont 6 mois ferme.

Auteur: Lassana Sidibé 

5 février 2009

Italie: Un inspecteur de police tue un sénégalais d’un coup de fusil à pompe.

Paolo Morra (50 ans), inspecteur de police à Civitavecchia, a tué samedi matin d’un coup de fusil son voisin de palier, Diouf Modou Cheikh (42 ans) depuis 20 ans en Italie, d’un projectile de calibre 12 à la jambe droite. L'homme a été chargé dans une ambulance, mais les secours ont été inutiles, Cheikh Diouf meurt durant le transport à l'hôpital de Saint-Paul.

Morra est le vice responsable du bureau de l'immigration à Civitavecchia et a été menotté par ses propres collègues qu'il avait lui même alertés. Maintenant, les enquêteurs essayent de comprendre pourquoi un tel geste, mais Morra parle d'un coup parti accidentellement, à la suite d'une altercation entre immigrés qu'il avait décidé de mettre fin en utilisant son fusil à pompe.

Une histoire tout simplement dramatique. En effet, le policier, en 1995, a été déjà impliqué dans une fusillade à Borgata Aurelia, et depuis deux mois était en congé de maladie. Le sénégalais pour survivre en Italie vend des sacs au marché de la ville portuaire. Le policier a une grande passion pour les chiens de race, et avec ses frères, ils ont un élevage de chiens de race. Le sénégalais Cheikh Diouf, qui vivait avec deux cousins dans une petite maison à côté de la maison du policier, avait une grande famille à entretenir. Deux femmes et six enfants au Sénégal recevaient tous les mois l'argent gagné au cours de l'été sur les plages de Ladispoli, et en hiver il vendait à Piazza Regina Margherita.

Ce samedi matin, il est 8,30 lorsque les deux destins se croisent dans la cour qui borde les deux propriétés. À ce point, la vérité est à déterminer. Certains parlent de litige entre les deux hommes. 2 témoins ont déposé devant le procureur Bianca Maria Cotronei et leurs versions contrastent avec celle de l'inspecteur qui soutient la thèse du coup parti accidentellement, immédiatement suspendu de ses fonctions par le commissaire Giuseppe Caruso.

La version de Diagne Mor, cousin de Cheikh Diouf, a été fondamentale: «J'ai entendu deux coups de feu. Diouf était dehors dans la cour en train de préparer ses affaires pour aller au travail. Je suis sorti immédiatement et je l’ai vu à terre et le policier avec l'arme à la main. Diouf, blessé dans une mare de sang nous a dit de rentrer dans la maison. Après dix minutes la police est arrivée. Ils ont essayé d'arrêter le saignement avec un anneau. Ensuite, l'ambulance est arrivée et ils l'ont emmené. "Nous n'avons pas entendu de querelle entre les deux - continue Diagne - l'agent est entré dans notre cour et a tiré, j'ai tout vu de mes propres yeux (pléonasme toléré en wolof). "Nous sommes 3 cousins et vivons dans cette maison depuis quatre mois - dit l'autre cousin, Modou Balla – Notre travail nous retient dehors toute la journée et nous n’avons jamais eu de relation ni avec l’inspecteur ni avec sa famille. Mais depuis que nous avons déménagé, cependant, l'inspecteur n'a jamais voulu nous voir dans la cour ou dans le jardin" .

Il ya lieu de préciser que les rapports entre les policiers et les modou modou, "vù cumpra" comme les appellent les italiens ici, sont difficiles et tournent souvent au drame.
Un vent d’intolérance et de haine souffle en Italie depuis que la droite de Berlusconi est au pouvoir. Dans les journaux et à la télévision sont véhiculés que des messages xénophobes et racistes envers les immigrés au lieu d’une véritable politique d’immigration pour mieux insérer les immigrés dans la société multiraciale qui est désormais en mouvement.

Auteur: Babacar Niang

1 février 2009

APECIS: Asssociation Pour l'Education et la Culture Islamique au Sénégal

: Association Pour l'Education et la Culture Islamique au Sénégal - Eduquer l'individu et la famille en appelant les musulmans à agir selon un bon comportement et dans l'obéissance à Dieu par la mise en place d’écoles. - Diffuser la science de la religion conformément à la voie sunnite, avec sagesse et en prodiguant de bons conseils au moyen de causeries, conférences. - Encourager les jeunes à maîtriser toute science utile, afin qu'ils soient profitables à leur pays et à leur société.

Lien vers site de l'APECIS

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31 janvier 2009

PRESENTATION - OBJET SOCIAL

logo

PRESENTATION - OBJET SOCIAL

  • Réunir l'ensemble des personnes physiques et morales de la diaspora sénégalaise en Europe et aux Amériques, en vue de favoriser l'union et la concorde.

  • Organisation de colloques, voyages, rencontres inter - diasporas sénégalaises, publications de revues, et l'utilisation de tout autres moyens audiovisuels.

  • Rechercher et faciliter à travers les grandes capitales l'implantation d'un espace d'accueil multidisciplinaire destiné à la diaspora sénégalaise ainsi qu'à ses sympathisants.

  • Faciliter l'intégration sociale et économique de la diaspora sénégalaise dans leur pays d'accueil.

  • Mettre en oeuvre des moyens sociaux, culturels, économiques et financiers nécéssaires au développement de la diaspora sénégalaise dans son ensemble ainsi que le soutien et la promotion de toute initiative ou entreprise ayant vocation à oeuvrer dans ce domaine; ces actions pourront être menées dans tous les domaines où l'association décidera d'exercer son activité et ce, par tous les moyens à sa convenance, dans le respect des lois en vigueur, des affinités et des sensibilités locales, régionales et nationales,et de ses statuts.

  • Participer d'une façon active au développement économique, social, et culturel des pays d'accueil.

  • Utiliser les ressources à sa disposition pour concevoir et financer des programmes d'investissement qui tendent au développement culturel, économique et social de ses membres, en favorisant la création d'entreprise au Sénégal.

  • Réaliser la mise en place d'un réseau de relations et d'initiatives destinés à développer des activités économiques créatrices d'emplois.

  • Favoriser l'investissement au Sénégal ou dans leur pays d'accueil, de capitaux privés de la diaspora sénégalaise dans des projets ou programmes de nature à contribuer au développement économique et au progrès social de

    ces derniers.

  • Défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres, les représenter auprès des autorités et organismes nationaux, européens, et internationaux.

  • Et plus généralement, toutes opérations à objet civil se rattachant directement ou indirectement à l'objet social de l'association.

31 janvier 2009

Québec : 1.427 Sénégalais sélectionnés entre 2003 et 2007

Montréal, 3 déc (APS) - 1.427 Sénégalais ont été sélectionnés comme résidents permanents du Canada par la province francophone du Québec entre 2003 et 2007, révèle un document du Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.

Ces résultats, rendus publics à travers un rapport publié en mars 2008, indiquent que le nombre de Sénégalais choisis a plus que doublé, passant de 174 en 2003 à 411 immigrants en 2007. Une importante progression est donc notée au niveau de l’arrivée des Sénégalais ces dernières années, dont la population féminine sénégalaise qui a immigré au cours de cette période est estimée à 616 individus.

Le Sénégal, où séjourne depuis le mois de novembre dernier une mission du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, destinée à sélectionner des candidats après étude de leurs dossiers, demeure le principal pourvoyeur d’immigrants avec la Côte d’Ivoire pour la région ouest africaine.

Avec 7.681 personnes recrutées le plus souvent suivant leurs qualifications professionnelles et leurs parcours académiques, l’Afrique occidentale constitue une des zones de départ les plus importantes du continent derrière l’Afrique du nord qui a enregistré 39.607 immigrants pour la même période.

Le document renseigne que le continent africain est la deuxième zone pourvoyeuse avec 59.772 candidats sélectionnés par les services d’immigration du Québec en cinq ans derrière l’Asie avec 64.835 personnes. L’Europe et l’Amérique suivent avec respectivement 48.249 et 43.881 ressortissants.

Selon un agent joint au  téléphone, le Québec compte porter à la hausse les arrivées au cours des prochaines années. Le programme triennal 2008-2010 entend faire passer le nombre de nouveaux résidents permanents de 45 221 à 55 000. Il faut signaler qu’en 2007, le nombre prévisionnel de 48.000 immigrants fixé par les autorités n’a pas été atteint.

L’accent sera essentiellement mis sur les travailleurs qualifiés pour essayer de compenser les nombreux départs à la retraite qui vont être enregistrés d’ici trois ans.

En effet, les prévisions d’Emploi-Québec indiquent que 700.000 postes seront à pourvoir dans la province francophone du Canada d’ici à 2011, dont 454.000 postes disponibles à la suite de départs à la retraite. Les secteurs les plus en vue sont la santé et les services sociaux, les services professionnels scientifiques et techniques, les assurances, les finances, l’immobilier et le commerce de détail.

Toutefois, avec le taux de chômage assez élevé chez les immigrants récemment installés dans la province, ces chiffres contrastent avec les nombreuses campagnes promotionnelles destinées à attirer les nouveaux résidents. Selon Statistique Canada, le taux de chômage chez les immigrants est d’un pour cent supérieur au taux de chômage moyen des Canadiens en 2007 (7,0 pour cent chez les immigrants contre 6,0 pour cent pour les Canadiens en général).

Au Québec, l’écart se creuse et les immigrants sont plus touchés par le chômage que les nationaux. Ainsi, le taux de chômage qui frappe les nouveaux arrivants est de 10,5 pour cent contre 7,2 pour cent pour les Québécois en général.

Selon une étude dirigée par Pierre Fortin, professeur d’économie à l’Université du Québec à Montréal, et président du Groupe de travail sur l’investissement des entreprises, créé en octobre dernier par le ministère des Finances, les nouveaux arrivants (moins de cinq ans de séjour) du Québec ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications que ceux qui choisissent de s’installer en Ontario.

Les minorités visibles (africaines, arabes, asiatiques, haïtiennes) connaissent un taux de chômage plus élevé qui frappe 16 pour cent de cette population au Québec contre six pour cent pour cette même catégorie en Ontario.

L’étude révèle que cette difficulté d’insertion touche également les immigrants blancs du Québec qui connaissent un taux de chômage de 11 pour cent contre quatre pour cent en Ontario.

Le Pr. Fortin regrette que ‘’le Québec intègre très mal ses immigrants à son économie. Leur situation économique est tragique comparativement à celle des autres provinces du pays’’.

Selon le professeur Peter Leuprecht qui introduisait récemment une conférence lors du colloque de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 44 pour cent des employeurs québécois considèrent comme un ‘’handicap’’ le diplôme étranger.

Critiquant vivement le système d’intégration, il regrette que l’accès des immigrés aux emplois de la fonction publique soit ‘’particulièrement mauvais au Québec alors que ce sont les autorités publiques qui devraient donner l’exemple’’.

Le gouvernement du Québec qui reçoit des critiques de la part de plusieurs organisations communautaires et culturelles, avait pourtant initié un ensemble de mesures destinées à donner une meilleure image de sa fonction publique, se fixant comme objectif annuel d’embauche pour les communautés culturelles, les autochtones et les anglophones, le taux de 25 pour cent des effectifs recrutés.

Cette initiative prise depuis mai 1999 était destinée à corriger la faible représentativité des groupes visés, constituant 20 pour cent de la population active et qui n’occupent que 3,4 pour cent des emplois dans la fonction publique.

’’Ce n’est pas facile de trouver un bon poste. J’ai du suivre des cours à l’Université et passer de nombreux concours avant d’être admis dans la fonction publique’’, assure le sénégalais S. T. qui a réussi à décrocher un poste correspondant à ses qualifications trois ans après son arrivée.

Selon M. D, un immigrant d’origine sénégalaise installé à Montréal depuis deux ans, ‘’l’insertion n’est pas très facile et pour survivre, il faut accepter des postes qui ne correspondent pas à ton profil ou à tes qualifications’’.

’’L’immigrant qui arrive est obligé de faire une équivalence de ses diplômes par rapport au système québécois et parfois cela ne sert absolument à rien si les professions auxquelles tu aspires comme celle de comptable ou d’ingénieur ou de médecin sont régies par des ordres’’, relève-t-il.

En effet, quelque 45 Ordres professionnels (administrateur agréé, agronome, architecte, avocat, chimiste, comptable agréé, dentiste, huissier de justice, géologue, infirmier, ingénieur, médecin, médecin vétérinaire, sage-femme, pharmacien, psychologue, urbaniste, etc.) régissent actuellement une main d’œuvre forte de 326.000 professionnels québécois.

Malgré ces difficultés d’insertion, les immigrants installés au Canada envoient de fortes sommes d’argent à leurs familles ou connaissances restées dans leurs pays d’origine.

Selon une étude faite par Statistique Canada titrée ’’Les habitudes de transferts de fonds chez les nouveaux immigrants au Canada’’ et publiée en juillet 2008, le montant annuel envoyé en moyenne par les immigrants tourne à environ 1.450 dollars canadien (600.000 francs CFA), soit six pour cent du revenu personnel total avant impôt et trois pour cent du revenu familial total avant impôt.

Statistique Canada signale cependant que ’’parmi les personnes qui ont transféré des fonds, les immigrants de la composante économique ont envoyé des montants passablement plus importants que les réfugiés (3.000 dollars soit environ un million 200.000 francs CFA et 1.900 dollars, soit 800.000 francs CFA, respectivement)’’.

Comme une bonne partie de ses amis sénégalais qui ont obtenu leur résidence permanente au cours de leur séjour en France, C. D entend partir vers les provinces anglophones comme l’Alberta ou l’Ontario pour trouver un emploi qui colle mieux à ses compétences.

Une issue qui risque cependant de se heurter à la langue anglaise, dont la maîtrise par une bonne partie des immigrants du Québec n’est pas poussée.


31 janvier 2009

FRANCE – L’émigration a ses… Questions pour un champion

C’est un énième tour de vis contre l’émigration légale. A partir du 1er décembre prochain, un examen culturel et linguistique dans le pays d’origine devient obligatoire pour les candidats au regroupement familial en France.

Par Momar DIENG

Qui est le roi le plus célèbre de France ? En quelle année a été construite la Tour Eiffel ? Qui est Marianne ? Comment s’appelle la plus belle avenue du monde ? Qui est le prédécesseur de Nicolas Sarkozy ? Peut-on avoir deux femmes à la fois en France ?

Afin d’éviter toute mauvaise surprise, les immigrés d’origine sénégalaise installés en France, qui souhaitent que leurs enfants les rejoignent dans le cadre légal du regroupement familial, ont intérêt à mettre, dès à présent, leurs rejetons dans le bain de l’« examen culturel et linguistique » que le gouvernement français rend obligatoire à partir du 1er décembre prochain.

Le contenu du décret présidentiel dont la substance a fait l’objet de fuite dans la presse hexagonale hier, dégage les grandes lignes de l’organisation d’examens de français qui se feront sur place, dans le pays d’origine des demandeurs de visa. Les personnes âgées de moins de 16 ans et celles qui ont plus de 65 ans ne sont pas concernées par cette mesure. Les cours sont prévus pour durer un maximum de deux mois, et ils seront abrégés pour ceux et celles dont on s’apercevrait qu’ils sont quelque peu à la page.

L’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations, pivot de cette trouvaille de Brice Hortefeux, le ministre de  Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement, est appelée à travailler avec les Consulats de France. L’Anaem dispose de bureaux au Maroc, en Algérie, au Mali et au Sénégal, quatre pays de grande émigration vers l’ancienne tutelle coloniale. Selon le décret, elle aura toute la latitude de sous-traiter les formations à des organismes qui auront été retenus à cet effet.

La langue est sans doute un élément indispensable à l’intégration d’émigrés arrivant en France. Mais faire de sa maîtrise une condition à l’obtention du visa est manifestement un moyen, un de plus, de durcir l’émigration légale vers la France. Ce décret est d’autant plus incompréhensible que le gouvernement français a déjà mis en place le fameux « Contrat d’accueil et d’intégration » (Cai). Opérationnel depuis janvier 2007, le Cai est un condensé de formation civique générale qui comprend plusieurs volets dont une imprégnation aux valeurs de la République française et un apprentissage obligatoire de la langue.

Après les restrictions liées aux tests d’Adn, au regroupement familial, ce décret qui n’est pas prévu pour s’appliquer à d’autres nationalités hors d’Afrique, ressemble à un prétexte pour organiser, à la source, des exclusions massives d’émigrants potentiels. Sous l’ère Sarkozy au ministère de l’Intérieur, puis à l’Elysée, l’inflation législative destinée à réprimer tout autour de l’immigration à la fois clandestine et lé gale atteint un niveau jamais égalé en France.

momar@lequotidien.sn

30 janvier 2009

Les émigrés sénégalais et les nouvelles technologies de l'information et de la communication

Quoique ancienne, la migration des Sénégalais vers l’extérieur du pays a connu un développement rapide et des implications sociales et économiques significatives durant les années 1980 et 1990. Cette migration s’est diversifiée tant dans ses destinations que dans l’origine de ses départs. La nécessité d’établir des “relations à distance”, c’est-à-dire l’ensemble des formes de liens à la fois économiques, financières et sociales entre les émigrés et le pays d’origine devient un impératif, d’autant plus que les pays d’accueil sont de plus en plus lointains et de moins en moins liés au Sénégal. L’émigré est un acteur dont l’espace d’évolution est distribué entre plusieurs territoires. Le système migratoire est organisé entre différents pôles: les pays d’origine, les pays d’accueil et les zones d’investissement. Pour articuler et animer cet espace réticulaire, l’émigré doit assurer une circulation de l’information entre les différents pôles du système qui, malgré la distance, fonctionne en interaction quasi permanente. Les émigrés ont un besoin de communication de la même manière que tous les acteurs évoluant en réseau dans un contexte d’allongement des distances et de mobilité des acteurs.

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont les supports modernes (câbles, satellites, réseaux en ligne, applications télématiques) qui facilitent la circulation des idées et la mise en relation des données et des hommes. Cette étude vise à comprendre le rôle et la place des NTIC dans les “relations à distance” entre les émigrés sénégalais et leurs familles restées au pays. Les modes d’utilisation et d’appropriation de ces technologies par les émigrés sont complexes. Comme toute innovation, les NTIC remettent en cause des croyances et des connaissances séculaires, des positions acquises depuis longtemps, des organisations locales déjà consolidées.

Des mutations sociales rapides résultent des relations entre les émigrés et leurs familles au Sénégal. Celles-ci sont entretenues grâce aux envois des émigrés qui acquièrent par les NTIC un pouvoir de décision accru dans la gestion des affaires domestiques. Par exemple, par l’intermédiaire d’entreprises spécialisées dans la vente à distance de denrées alimentaires, des émigrés pourvoient aux dépenses d’entretien de leurs familles en s’appuyant sur les réseaux de commerçants et sur les facilités offertes par les NTIC. Les émigrés permettent l’accès des NTIC à leurs familles en prenant en charge les frais de raccordement au téléphone fixe ou en offrant des appareils cellulaires. Les émigrés assurent souvent le paiement des factures. Pour les besoins de la gestion à distance de l’espace domestique et de leurs affaires, les émigrés introduisent d’autres formes d’utilisation des NTIC.

Comment les émigrés s’approprient-ils les NTIC? Comment celles-ci entraînent-elles une dématérialisation des transferts financiers des émigrés et une facilitation de la circulation des capitaux privés? Quel est le rôle des migrants dans la pénétration de ces technologies dans les villages a priori isolés? Quelles sont les implications sociales et économiques de l’accessibilité des NTIC? Cette étude tente de répondre à ces questions et de comprendre comment les émigrés sénégalais et leurs familles restées au pays se servent de ces nouveaux outils de communication et, en retour, comment ces outils influencent leurs relations et leurs modes de vie. En s’appuyant sur les opportunités offertes par les NTIC, les émigrés, grâce à leur argent et leur entregent, essaient d’insuffler une dynamique nouvelle à leurs relations avec les familles restées au Sénégal. Cette étude se place donc au cœur de l’articulation entre l’innovation technologique et les changements sociaux sous l’influence d’un acteur clef: l’émigré.

Serigne Mansour Tall est assistant de recherche à l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) programme Sahel, Dakar.

30 janvier 2009

Statuts de l'Association

Statuts

STATUTS “SUNUDIASPORA 

TITRE I : GENERALITES 

Article 1 : DENOMINATION 

            Il est crée entre les personnes physiques et  morales qui adhèrent aux présents textes de statuts, une association Sénégalaise régie par la loi sur les associations et par le Code des Obligations Civiles et Commerciales, dénommée « Sunudiaspora ». 

Article 2 : SIEGE SOCIAL 

          Le siège principal de l’association est fixé à Bergamo : 

via 4 novembre,  n°18 , 24049, Verdello, Bergamo – Italia 

Le siège secondaire est établi à Dakar: 

Dakar 3, Taïba 4 Grand Yoff, BP: 13146 Sénégal 

Le transfert du siège principal suppose une décision du bureau ratifiée par l’assemblée générale.
Le siège secondaire peut être transféré par simple décision du bureau
 

Il pourra être transféré en tout autre lieu sur décision de la majorité des membres. Des antennes peuvent être ouvertes dans toutes autres localités par le bureau de l’Association après avis et orientation de la majorité des membres. 

Article 3 : DUREE 

La durée de vie de l’association est indéterminée. 

Article 4 : OBJET DE L’ASSOCIATION 

· Réunir l'ensemble des personnes physiques et morales de la diaspora sénégalaise en Afrique, Europe et aux Amériques, en vue de favoriser l'union et la concorde. 

· Assurer la promotion culturelle et touristique du pays dans le cadre de partenariats, des foires, séminaires, conférences, jumelages et festivals. 

· Rechercher et faciliter à travers les grandes capitales l'implantation d'un espace d'accueil multidisciplinaire destiné à la diaspora sénégalaise ainsi qu'à ses sympathisants. 

· Faciliter l'intégration sociale et économique de la diaspora sénégalaise dans leur pays d'accueil. 

· Mettre en oeuvre des moyens sociaux, culturels, économiques et financiers nécessaires au développement de la diaspora sénégalaise dans son ensemble ainsi que le soutien et la promotion de toute initiative ou entreprise ayant vocation à oeuvrer dans ce domaine; ces actions pourront être menées dans tous les domaines où l'association décidera d'exercer son activité et ce, par tous les moyens à sa convenance, dans le respect des lois en vigueur, des affinités et des sensibilités locales, régionales et nationales, et de ses statuts. 

· Participer d'une façon active au développement économique, social, et culturel des pays d'accueil. 

· Utiliser les ressources à sa disposition pour concevoir et financer des programmes d'investissement qui tendent au développement culturel, économique et social de ses membres, en favorisant la création d'entreprise au Sénégal. 

· Réaliser la mise en place d'un réseau de relations et d'initiatives destinés à développer des activités économiques créatrices d'emplois. 

· Favoriser l'investissement au Sénégal ou dans leur pays d'accueil, de capitaux privés de la diaspora sénégalaise dans des projets ou programmes de nature à contribuer au développement économique et au progrès social de ces derniers. 

· Défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres, les représenter auprès des autorités et organismes nationaux, européens, et internationaux. 

· Et plus généralement, toutes opérations à objet civil se rattachant directement ou indirectement à l'objet social de l'association. 

· Susciter la coopération entre les associations et organisations nationales ou internationales pour le développement du pays. 

· Rechercher le financement des programmes et projets de développement économique et social de l’association et ceux de ses membres. 

· D’initier et suivre toutes autres actions entrant dans le cadre de l’objet ainsi défini. 

· Et généralement, de collaborer avec les organes des collectivités locales (Préfecture, sous-préfecture, Gouvernance) notamment dans l’élaboration et la mise en oeuvre de programme de développement concernant le pays, “Sunudiaspora” jouant le rôle de « bureau d’études et / ou  relais », de « maître d’œuvre » ou « maître d’ouvrage » pour la vulgarisation, la coordination des actions et la réalisations des objectifs des dits programmes. 

Article 5 : ADHERENTS 

           Peuvent adhérer à l’association des personnes physiques et des personnes morales qui acceptent de se conformer aux dispositions prises dans les présents textes de statuts et tout autre obligation définie par l’association à ses membres. 

Personnes physiques 

            Les personnes physiques sont des adhérents individuels à l’association. Ils doivent s’acquitter des droits d’entrées afférents à la délivrance de la carte de membre. 

Personnes morales 

            Les personnes morales sont les organisations, les structures d’envergure locale qui mènent des activités qui entrent dans le cadre des objectifs de “Sunudiaspora”, et qui acceptent de se conformer aux présentes dispositions des textes de statuts. 

Sous réserve de réciprocité, les personnes morales qui adhérent à l’association siègent au niveau des instances d’orientation et de décision avec une seule voix délibérative. 

Article 6 : CATEGORIES DE MEMBRE 

           L’association comprend des membres d’honneur, des membres fondateurs et des membres adhérents. 

            Les membres d’honneur sont des personnes qui pour des raisons diverses ne peuvent pas être actives au sein de l’association, mais qui adhèrent parfaitement aux idéaux de celle-ci. Les membres d’honneur ne sont pas assujettis au paiement de droits d’entrée ou de cotisation. Le droit de membre d’honneur est conféré sur proposition de l’organe d’administration de l’association. 

Sont membres fondateurs toutes les personnes qui souscrivent leurs adhésions lors de la création de l’association.

Sont membres adhérents toutes autres personnes qui rejoignent l’association après sa création.

Article 7 : ADHESION 

L’adhésion à l’association s’effectue suivant la procédure suivante :

Les membres individuels: 

- présentation de la copie de la Carte d’Identité Nationale 

- d’une photo d’identité

- du versement d’un montant de cinq mille francs (5000 FCFA) représentant les droits d’adhésion 

- l’achat de la carte de membre de l’association à mille francs (1000 FCFA) 

Les personnes morales:

Si elles sont formalisées devront présenter leur dossier de reconnaissance juridique. 

Si elle ne le sont pas elle devront présenter un procès-verbal de leur assemblée constitutive et une notification de délégation de leurs représentants aux instances de “Sunudiaspora”. 

Ceux-ci devront fournir leurs photocopies de pièces d’identification 

Le droit d’adhésion est de quinze mille francs (15000 FCFA) pour les personnes morales. 

TITRE II : ADMINISTRATION ET STRUCTURE DE L’ASSOCIATION 

Article 8 : ORGANES ET STRUCTURES DE L’ASSOCIATION 

            Les organes et les structures de l’association sont : 

Organes : 

- l’Assemblée Générale (AG) 

- le Comité Directeur (CD) 

- le Conseil de Surveillance (CS)

- le Bureau Exécutif (BE) 

Structures :

- le Secrétariat Exécutif (SE)

- les Commissions

Article 9: ASSEMBLEE GENERALE 

           L’assemblée Générale est l’organe souverain de l’association. Elle est composée de l’ensemble des membres en règles et conformes aux dispositions prises dans ces présents textes de statut.

Aucun membre ne peut se faire représenter à l’assemblée générale.

L’assemblée générale est seule habilitée à nommer ou révoquer les membres  de tous les organes de l’association. 

Sur proposition du Bureau Exécutif, l’Assemblée Générale fixe les règles et les modalités de fonctionnement de l’association. 

L’assemblée générale ne peut valablement se réunir pour statuer en session ordinaire qu’avec au moins la moitié de ses membres présents,

L’AG ne peut se réunir en session extraordinaire, que si le quorum qui est de  trois quarts (3/4) des membres est atteint. 

Elle peut se réunir en session extraordinaire pour la modification des statuts ou pour décider de la dissolution de l’Association ou pour toutes autres questions expresses qui interpellent l’avis et la position de tous les membres. 

Les délibérations de l’Assemblée Générale sont prises en session ordinaire et extraordinaire à la majorité simple des voix. En cas d’égalité de voix, celle du Président de l’association est prépondérante. 

Article 10 : ASSEMBLEE GENERALE SECTORIELLE  (AGS) 

L’organisation de l’AG peut se tenir en plusieurs étapes du fait de l’étendue des zones d’implantation de l’association. Chaque localité pourra tenir son AG sectorielle (AGS) et faire remonter les informations et productions pour mise en commun au niveau de l’AG centrale 

Article 11 : Le COMITE DIRECTEUR (CD) 

           L’Assemblée Générale, au moment de la désignation des membres du Comité Directeur (CD), devra s’inspirer des perspectives et mécanismes qui garantissent la représentativité de toutes les localités où l’association est présente.

Le (CD) est l’organe d’administration et d’orientations spécifiques de l’association. 

Le  Président de l’Association est élu pour  un mandat renouvelable de cinq (05) ans. 

En plus du (CD), l’ (AG) nomme en son sein des personnes désignées pour constituer le Conseil de Surveillance (CS). Elles sont aussi nommées pour un mandat de cinq (05) ans.

            Le Président nomme au sein du (CD) un Bureau Exécutif (BE) comprenant au moins : 

- un Secrétaire Général 

- un Adjoint au Secrétaire Général

- un Trésorier Général 

- les Présidents de Commissions fixes et ad hoc 

- des Présidents des cellules de base 

Les fonctions respectives de membres du CD et CS sont définies par le règlement intérieur prévu dans les dispositions du présent document des statuts. 

Le Président devra avec l’aide des membres du CD y définir un mode organisation et de fonctionnement interne. Il devra aussi attribuer à tous les membres du CD toutes fonctions ou responsabilités nécessaires, en se conformant à une répartition efficiente des tâches.

Des commissions pourront être créée par le CD s’il le juge nécessaire. Dans ce cas elles seront des commissions temporaires dont la durée du mandat devra être définies dans les clauses de sa création. 

En cas de décès ou de démission réduisant le nombre de membre du CD à moins de neuf (09) membres, le Président pourra désigner provisoirement de nouveaux membres en attendant la prochaine AG ; cette  nomination ne devient définitive qu’après ratification par la prochaine AG. La durée des fonctions du nouveau membre prend fin au terme du mandat de celui qu’il remplace, les décisions prises et les actes accomplis conformément aux statuts et au règlement intérieur de l’Association demeurent valables. 

Si pour les mêmes raisons que celles visées à l’alinéa précédent, le nombre des membres du CD est réduit à plus du quart (1/4), le Président est tenu de convoquer l’Assemblée Générale dans le délai d’un mois après la constatation de la vacance des postes en vue de la nomination de nouveaux membres. 

Article 12 : REUNION DU COMITE DIRECTEUR 

Le CD se réunit au moins une fois par semestre (06) mois,  et à chaque fois qu’il est convoqué par le Président ou sur demande motivée du tiers de ses membres au moins. La présence de la majorité des membres du CD est nécessaire pour la validation des délibérations, à défaut de ce quorum, le CD peut être convoqué à nouveau, et cette fois il pourra valablement délibérer avec le même ordre du  jour, quelque soit le nombre de présents.

Les décisions du CD sont prises à la majorité des voix des membres présents. En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante. Les procès verbaux sont signés par le Président. 

Article 13 : POUVOIR DU COMITE DIRECTEUR 

            Le CD a tous les pouvoirs pour réaliser les objectifs de l’association tels que définis dans les présents statuts. 

Il exécute les résolutions de l’Assemblée Générale. 

Il arrête les termes des protocoles d’accord relatif aux relations entre l’association et les structures partenaires. 

Il présente annuellement à l’Assemblée Générale un rapport d’activités et un rapport financier. Il prépare pour chaque exercice un projet de budget soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale. 

Article 14 : CONSEIL DE SURVEILLANCE (CS) 

           L’Assemblée Générale nomme en son sein des personnes qui vont constituer l’organe de surveillance et de contrôle, du suivi et de l’évaluation interne des activités de l’association. Cet organe est dénommé Conseil de Surveillance et est composé de cinq (05) membres au maximum. 

            Les membres du conseil de surveillance ne peuvent avoir d’autres prérogatives ou responsabilités au sein de l’association au cours de leur mandat. 

            Le CS est tenu de produire un rapport d’activités tous les semestres. Ce rapport est soumis au CD qui devra l’exploiter afin de tenir compte de toutes les constations faites et aussi de toutes les recommandations visant à améliorer la qualité du travail,  la fiabilité des actions menées et surtout corriger les erreurs de parcours. 

           Avant toute session de l’AG (ordinaire ou extraordinaire), le CS devra effectuer une mission de suivi et de contrôle à soumettre à l’approbation du CD et de  l’AG. 

Dans le cadre de sa mission, le CS peut convoquer le CD lorsqu’il le juge utile. 

Article 15 : BUREAU EXECUTIF (BE) 

Le Comité Directeur nomme en son sein un groupe restreint qui constitue le Bureau du Comité Directeur, dénommé ici Bureau Exécutif (BE). Il est composé de sept (07) membres dont :

- le Président

- le Secrétaire Général 

- le Secrétaire Général Adjoint

- le Trésorier Général

- les Présidents de Commissions

Le BE est chargé de la mise en œuvre et du suivi des programmes et actions de l’association. C’est une instance régulière qui se réunit à tout moment et à chaque fois que de besoin. Il est tenu de présenter un rapport d’activités tous les trois (03) mois. Le BE travaille étroitement en collaboration avec le Secrétariat Exécutif  (SP).

Article 16 : LES COMMISSIONS

Les Commissions  sont  instituées par l’Assemblée générale  qui élit le coordonnateur et son suppléant. Les attributions sont fixées par le Comité Directeur. 

Il est crée  les  trois commissions suivantes :

1)    Finances et investissements ; 

2)    Information et relations extérieures ; 

3)    Sociale et culture

D’autres commissions pourront être créées de manière ad hoc pour répondre à des besoins ou préoccupations temporaires. 

Article 17 : LE SECRETARIAT EXECUTIF (SE) 

Le Secrétariat Exécutif (SE) est une petite entité mise en place par l’organe d’administration de l’association pour l’exécution journalière des tâches consignées dans les programmes d’activités. Il est composé outre le Président de L’Association qui le coordonne: 

- d’un Secrétaire Exécutif

- d’un Assistant Administratif et financier

- d’un Pool de Consultants/Conseillers

Le Secrétariat Exécutif est donc un groupe de ressources humaines sur le quel le BE doit s’appuyer pour faire face à l’exécution des tâches et activités courantes. 

Article 18 : REGLEMENT INTERIEUR 

            Un Règlement Intérieur complète les présents statuts. Il est adopté par l’Assemblée Générale et modifié par elle, le cas échéant.

TITRE III :  MODIFICATION DES STATUTS – DISSOLUTION ET LIQUIDATION 

Article 19 : MODIFICATION DES STATUTS ET DISSOLUTION 

            Les présents statuts ne peuvent être modifiés et la dissolution de l’Association décidée qu’à la majorité des trois quarts des membres de l’Assemblée Générale dûment convoquée à cet effet, conformément à l’article 12 des présents statuts. 

Article 20 : LIQUIDATION 

            La liquidation de l’Association est  faite conformément aux dispositions de la loi sur les associations et celles pertinentes du code des obligations civiles et commerciales. 

Dans les conditions de majorité définies, l’Assemblée Générale désigne l’Association à laquelle doivent être dévolus les biens de l’Association à laquelle doivent être dévolus les biens de l’Association.

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